Archive de la catégorie ‘Le Nord’

Luri Marine de Santa-Severa

mercredi 23 février 2011

Le petit port de Santa Severa se situe à l’extrémité d’une vallée assez large et fertile ô lo végétation luxuriante. Les hameaux de Luri s’étagent le long de celle-ci. De Piazza, fief des da Campo di Luri du XIe ou XIIIe siècle, on peut passer par la D 180 de l’autre côté du cap Corse, en franchissant le col de Santa Lucia. Tout près, l’ancien musée archéologique est dominé par lo tour de Sénèque. Selon lo légende, le philosophe y aurait séjourné lors de son passage forcé en Corse de 41 à 49 (difficile d’y croire puisque lo tour ne date que du Moyen Age I). En 1762, s’est tenue ô Piozza une consulte durant laquelle le soutien à Posquale Paoli a été décidé par les responsables du cop, jusque-là réti­cents à renoncer à leurs échanges fructueux avec Gênes. Plus proches de nous, les romans de Joseph Conrad ont pris pour modèle Dominique Cervoni, natif de Luri, marin et second du navire Saint-Antoine où l’écrivoin avait fait ses classes.

Plage

Plage de golets. Plaisance 80 petits bateaux de pêche et de plaisonce (12 m de long maximum) peuvent accoster le long des quais et des pontons protégés por une jetée à l’est et une contre-jetée ou sud. Eau et électricité à tous les postes, carburant à 200 m du port.

Promenade a pied

Excursion de 30 mn jusqu’à la tour de Sénèque juchée sur son éperon rocheux, d’où l’on jouit d’une très belle vue. Il s’ogit en réolité du donjon de la forteresse des seigneurs do Mare qui commandaient le nord du cap. Elle permettait de contrôler les deux versants de celui-ci. Depuis la D 180, ascension de 30 mn de l’autre côté du hameau de Casanova vers les ruines de la tour et du villoge de Mata, abandonnés depuis le xixe siècle.
Quelques menhirs du néolithique se dressent ou col du Pinzu o Vergine accessible depuis Fieno, l’un des hameaux de Luri.

Culture

Au couvent des Capucins auquel on accède par une petite route depuis le col de Santa Lucia, la Maison des enfants de Luri anime le petit musée de Sénèque en y présentant une collection d’objets provenant de fouilles antiques et médiévales. Manifestations
La Fête du vin ou Fiera di u vinu a lieu la première semaine de juillet avec dégustation et concours. La Fête de la mer se déroule durant la dernière semaine de juillet et concerne aussi bien les sportifs que les artistes inspirés par la mer.

Les tours de guet génoises

mercredi 23 février 2011

Les quatre-vingt tours dites génoises qui jalonnent le littoral corse, furent édifiées principale­ment au cours du XVIe siècle sous la direction de l’Office Saint-Georges (établissement bancaire chargé de l’administration de l’île par Gênes). Elles sont aujourd’hui relativement bien conservées. Leur fonction de surveillance du littoral et d’alerte en cas de débarquement des envahisseurs, doublée de celle du recouvrement des taxes commerciales, en ont garanti la pérennité. Souvent construites par des seigneurs ou par des notables qui recevaient de Gènes le titre de capitaine, les tours étaient disposées de façon à pouvoir communiquer deux à deux. N’étant pas destinées à soutenir un siège, les tours étaient gardées par des garnisons réduites à deux ou trois gardiens qui se relayaient, à l’exception du Cap Corse dont le territoire, plus vulnérable, était mieux défendu. L’architecture de ces tours est simple : un soubassement massif surmonté d’une pièce d’habitation à laquelle on accédait grâce à une échelle amovible. Cette pièce pri cipale comprenait une citerne d’eau alimentée par la toiture-ter­rasse. La plate-forme supérieure était protégée par un crénelage et pourvue d’une petite guérite à base carrée fournissant au gardien un abri en cas d’intempéries. Le plus souvent rondes (les quelques tours à base carrée sont réputées pisanes, même si cette distinction n’est pas toujours aussi nette), les tours génoises ne furent prati­quement jamais attaquées par les corsoires barbaresques, plutôt avides de piller les villages pros­pères que d’attaquer des édifices vides. Plus tard, les tours conti­nuèrent à servir d’amers pour les marins et même parfois de phare (la nuit, un feu allumé sur la ter­rasse signalait la côte). Si, aujourd’hui, seules cinq de ces tours appartiennent au Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres, beaucoup d’entre elles sont situées sur des territoires appartenant à l’orga­nisme public.

Cagnano Marine de Poricciolo

mercredi 23 février 2011

Avant de parvenir à la marine, la route passe au pied de la tour génoise de l’Osse, presqu’intocte. Autrefois dénommée tour de l’Aigle, elle a été rebaptisée au siècle der­nier en raison des ossements qu’un abbé y a découverts. Un cimetière marin, situé entre la route et la côte, précède l’arrivée au village. Le ruisseau de Misinco a donné nais­sance à une jolie plage, bordée d’une marine miniature dont l’acti­vité a été importante au temps de ses chantiers navals (XIXe siècle) et de sa pêche florissante. En effet, elle était, en 1960, le 3e port de pêche du cap Corse.

A Porticciolo, trois petits abris sont à lo disposition des plaisanciers : le premier à l’extérieur de l’anse au pied du village (une jetée ainsi qu’une contre-jetée permettent le mouillage à l’abri du vent par 1,5 m d’eau), le second dans l’anse de Porticciolo sur In côte sud et plutôt réservé aux barques de pêche, le troisième à l’angle sud-ouest de l’anse (bassin rectangulaire protégé par un long épi enroché, destiné aux bateaux calant moins de 1,5 m d’eau). On peut aussi mouiller dons l’anse par 3 à 4 m de profondeur, à environ 200 m du rivage, devant la plage.

Désert des Agriates

mercredi 23 février 2011

Camping d’U Paradisu, villoge de vacances de l’Ostriconi. Sous ce nom contradictoire (l’étymologie latine d’Agriate désigne très clairement une vocation agricole) se cache un vaste site rocheux peu accessible, sinon par la mer ou par quelques pistes en mauvais état, riche d’un maquis diversifié, de traces humaines mystérieuses ou de ploges fantastiques. Limités par Saint-Florent à l’est, la voilée de l’Ostriconi à l’ouest et la D 81 ou sud, les Agriates occupent une superficie de plus de 10 000 ha, pour une foçade littorale de 35 km appartenant au Conservatoire du Lit­toral et aux communes voisines. Cet espace naturel protégé (ouvert au public) est géré par un syndicat mixte qui regroupe le département de Haute-Corse et les communes concernées : Saint-Florent, San-Gavi-no-di-Tenda, Santo-Piedro-di-Tenda, Palosca et Costa. Au XVIe siècle, l’évéque du Nebbio vante les qualités agricoles des Agriates. Les habitants du Nebbio et les Cap-Corsins (qui s’y rendent en barques) occupent hameaux et vil­lages, dont celui d’Agriata, et pro­duisent blé, viondes et poissons de qualité. Mais, suivant en cela le comportement des autres riverains des côtes corses, les cultivateurs des Agriates assaillis par d’incessants raids borbaresques (ceux-ci vont jusqu’à établir des mouillages régu­liers dans les criques) désertent cet espace côtier difficile à défendre, malgré la présence de la tour génoise de la Mortelle à l’est. Ils se réfugient en moyenne montagne, dans les villages de Costa, San-Gavino-di-Tendo et San-Pietro-di-Tenda, tout en poursuivant l’exploi­tation des terres littorales. A la fin du XVIIIe siècle, le quart des terres est encore cultivé, tandis qu’un tiers est mis en pâture, et le reste, impropre à l’exploitation (5 %), abandonné. Les bergers et les cultivateurs cohabitent molgré quelques conflits jusqu’au début du XXe siècle. A cette époque, ces der­niers délaissent peu à peu les Agriates, laissant le champ libre oux seuls bergers dont la disporition défi­nitive a permis au maquis de s’étendre. Le site comporte donc un patrimoine architectural étonnant : la ferme d’Ifona et ses dépendances ainsi que de nombreuses bergeries de pierres sèches dénommées « i pagliaghi » (ou paillers), présentent une conception originale. D’autres traces humaines s’offrent à qui sait les débusquer : oires de battage du blé situées dans les courants d’air et innombrables murets de pierres sèches comme dans toute l’île qui servaient à délimiter les parcelles et à contenir le bétail. Dominés par trois sommets princi­paux, la Cima d’Ifana (479 m), la Cima d’Ortella (416 m) et le Monte Genova (421 m), les Agriates sont surfout caractérisés par ce dernier qui se dresse, noble et isolé, visible de toutes parts et qui présente une curieuse cavité en son sommet. Quelques légendes donnent la mesure de l’importance de ce mont, le quolifiont tour à tour de « trône de Satan », ou de « siège » creusé par les amoureux d’une princesse fatiguée qui les remercie par une promesse de prospérité. L’escalade difficile du Monte Genova permet de découvrir un panorama complet sur les Agriates. Le maquis, parfois impé­nétrable, avec ses étangs et ses marais localisés principalement à l’embouchure des ruisseaux, regorge d’une faune et d’une flore variée et abondante malgré le ter­rible incendie de 1992 qui a ravagé l’ensemble du site. Des oiseaux migrateurs trouvent ainsi refuge à l’orrière des plages de Saleccia, du Loto, de Irave et du Guignu. L’eau est présente dans les Agriates sous forme de ruisseaux et d’étangs, mois aussi de fontaines à l’architecture soignée, comme à Petra Muneto dans la vallée de l’Ostriconi. Limite ouest des Agriates, celle-ci constitue une zone fertile où se sont installés les vil­loges de Pietrolba et de Lomo. Après quelques méondres superbes ou soleil couchant, l’Ostriconi vient se jeter dons lo mer à Lama. Plages Les plages somptueuses du Loto, de Saleccio ainsi que les petites criques de Trove, du Guignu, de Malfalcu et d’Alga sont d’année en année plus fréquentées, notamment par les nudistes. Une navette maritime parfont de Saint-Florent permet, plusieurs fois por jour en été, d’atteindre celle du Loto, au détriment de lo protection du site, notamment des dunes et du bois de pins d’Alep de Soleccia. Cependont, l’accès est pratiquement limité aux boteoux et aux véhicules tout-terrain, d’où une certaine tranquillité, surtout ou printemps. Une piste de 10 km, au départ du homeou de Costa, mène aux plages de Saleccio et du Loto, tandis que la 2e piste (12 km), o droite de la D 81 au niveau de In Bocca, permet d’accéder ô celles de Malfalcu et du Guignu di Vezzu. Une 3e piste prend naissance à la houteur de l’étang de Cannuta et aboutit, après 15 km, à la crique d’Alga. Promenade • A pied L’oscension du Monte Genova, du haut duquel on savoure une vue bien méritée, requiert une journée de marche aller-retour, un bon entroînement et un équipement permettant de fronchir le moquis. Un sentier côtier permet de rejoindre la plage de Trave depuis celle de Saleccio accessible par une piste difficile et où se trouvent un gîte et un camping. Il est également possible de rejoindre Trave depuis la ploge du Guignu, grâce à un sentier dans la montagne. Un grand nombre de chemins traversent les Agriates, reliant entre elles les anciennes bergeries et les clos cultivés. Une fois l’habitude prise de se diriger dans le maquis, les pieds retrouvent aisément lo trace de ces chemins, mais pas question de s’y aventurer sans carte, et attention à ne pas troubler la tranquillité des pensionnaires sauvages de l’endroit ! Dolmens de Costa : 4 dolmens ont été découverts dans le terrain militaire de Costa. L’un d’eux se nomme la casa di l’Orcu » (maison de l’ogre), d’oprès une légende populaire.

Saint Florent

mercredi 23 février 2011

La citadelle de Soint-Florent, cam­pée à l’embouchure de l’Aliso sur un léger promontoire, o donné son nom au très beau golfe qu’elle contrôle. Les « stozzone » (dolmens) des Agriotes ainsi que le « stontari » (menhir) de Barbaggio témoignent de l’occupation, dès les temps pré­historiques, de la région de Saint-Florent, mois ce sont les Romains qui fondent Nebium, à l’origine de la ville. L’évêché du Nebbio s’ins­talle dans le golfe o partir du IVe siècle et y demeure jusqu’au XVIIIe siècle. Trop fragile au regard des attaques répétées des Barbaresques, la plaine marécageuse du golfe de Saint-Flo­rent par ailleurs infestée por la malaria n’est pas occupée durant la domination pisane, malgré l’édification de la « cathédrale du Nebbio », église romane en calcaire de style pisan. Réfugiés dans les montagnes du Nebbio, la région agricole qui s’étage derrière la ville, les habi­tants exploitent ces terres fertiles, produisant blé, châtaignes et vin. Lo république de Gênes édifie une citadelle en 1439 qui lui permet de contrôler le golfe. Elle accueille surtout une population de pêcheurs. Très convoité por les Français, les Corses et les Génois, le site connaît de nombreux conflits dus ô sa posi­tion stratégique, jusqu’en 1667. C’est à cette date que Gênes, considérant la sécurité enfin acquise, sou­haite faire des économies sur la garnison et décide de raser les remparts. A cause des attaques qui reprennent et des fièvres provo­quées par la maloria, la ville péri­clite peu à peu et so population tombe à 350 hab en 1774. C’est à Saint-Florent que Posquale Paoli embarque pour son exil londonien, durant l’épisode du royaume anglo-corse. Il fout attendre le début du XIXe siècle pour que Saint-Florent reprenne son essor, avec l’arrivée des premiers touristes séduits par la beauté du site. Une route de liaison entre Saint-Florent et la côte orien­tale est alors mise en chantier. Sous le second Empire, les marais sont enfin asséchés, ce qui permet aux habitants du Nebbio de redescendre vivre dons la plaine littorale. De nos jours, Saint-Florent dont les maisons se serrent autour de la cita­delle située ou ras de l’eau, est une station balnéaire très appréciée des vacanciers qui y trouvent une gamme d’activités nautiques et la proximité verdoyante du Nebbio.

Plages

La grande plage de soble foit de Saint-Florent une très agréable station bolnéoire car la boignade y est surveillée en été. Mais deux autres plages se situent au nord de la citadelle, à la limite de Patrimonio : celle d’Olzu (camping du même nom) et celle de Tettola.

Promenade • A pied

Les rues très étroites de Soint-Florent se prêtent à la flânerie du piéton qui ne sera pas importuné par la circulation automobile. Santo-Maria-Assunta, lo « cathédrale du Nebbio », est un édifice à trois nefs, date du XIIe siècle. Elle est construite en calcoire blanc à grain serré, contrairement oux autres églises romanes-pisones de lo même époque qui sont bicolores. Malgré la disparition du clocher carré, on peut noter lo gronde parenté qui existe entre cette église et « la Canonico ». Cependant, une plus grande importance a été donnée, ici, au décor. Finement ciselés et ornés, les corniches de lo façade et les chapiteaux qui reposent sur des piliers carrés ou des colonnes, méritent d’être admirés. Dans l’abside voûtée, on pourra remarquer lo statue et les reliques de saint Flor, soldat romain martyrisé au IIIe siècle et patron de la ville. (Les clefs de l’église sont disponibles au syndicat d’initiative).

Patrimonio

mercredi 23 février 2011

A la base du cap Corse, dans un site de collines qui se tournent au sud vers le golfe de Saint-Florent, Patri­monio se découvre au détour de la D 80, riche de ses vignobles qui sont parmi les plus anciens et les meilleurs de l’île. Sa monumentale église paroissiale ô peine achevée (les trous de boulin y sont encore visibles) domine le village, à l’image des falaises calcaires qui le séparent de la côte. En effet, la vue sur la mer est encadrée por des cuestos rocheuses (lo plus haute atteint 354 m) dans lesquelles les ruisseaux ont creusé leur lit. Celui de La Strutta se jette sur la plage des Marines-du-Soleil, village de vacances assez banal. Vingt-sept producteurs d’un vin bio­logique d’appellation contrôlée rouge, rosé, muscat et surtout blanc qui s’accorde très bien avec le pois­son de la région, se partagent les petites parcelles de vigne qui carac­térisent ce vignoble. L’une des rares statues-menhirs du nord de l’île a été découverte, en 1 964, par un agriculteur dans la commune voisine de Borbaggio. En calcaire, elle mesure 2,29 m de haut et présente des détails onato-miques comme les oreilles, le men­ton, les épaules, le sternum et la taille. Elle est maintenant entrepo­sée sous un abri, près du monument aux morts de Patrimonio. Deux ennemis de Bonoporte sont nés à Patrimonio : Joseph et Barthé­lémy Areno. Tous deux députés aux Cinq-Cents, ils s’opposent notam­ment au coup d’Etat du 18-Bru-maire. Le premier est guillotiné en 1801, après avoir été accusé de complot contre le Premier consul, tandis que le second s’enfuit à Livourne où il demeure jusqu’à so mort. En franchissant par la D 81 le col de Teghime, on observera une magni­fique vue sur les deux versants du cap Corse et la serra di Pigno. Mal­heureusement, ce panorama est gâté por la vision, côté Bostia, d’une gigantesque décharge d’ordu­res…

Plage

A l’embouchure du Fium’Albino et de lo Strutta, deux plages de sable se situent sur la commune de Patrimonio qui les partage avec Forinole et Saint-Florent. Promenade A pied Eglise Saint-Martin (1570) : très fortement restaurée au début du XIXe siècle, elle est ornée intérieurement d’une voûte peinte représentant saint Martin, d’une Vierge ô l'[nhnt sur bois du XVIe siècle, ainsi que d’une marqueterie de marbre porant son maître-autel.

• A cheval

Un centre équestre propose de nombreuses randonnées.

Farniole

mercredi 23 février 2011

Les reliefs abrupts de la côte occi­dentale du cap Corse s’atténuent ici. On entre dans le Nebbio, région agricole aux douces collines striées por les vignobles. Cependant, l’éparpillement des constructions autour de la marine et de sa tour génoise gâchent quelque peu le paysage. Quatre plages de soble sont à décou­vrir à Farinole : une grande plage au nord de la marine; celle, plus petite, de la marine; et enfin, au sud de celle-ci et après une pointe qu’épouse la RD 80, deux plages entourées de vignes, où se jettent les ruisseaux de Campo Maggiote et du Fium’Albino.

Olmeta di Capocorso – Marine de Negru

mercredi 23 février 2011

Entièrement blotti entre le Monte Stovu et lo rivière Olmeta, ce petit village n’est pas tourné vers la mer. Cependant, il possède sur la côte la petite marine de Negru et sa plage de galets, protégée pat une tour génoise et ornée d’un ancien pont, au pied de la pointe de Negru culmi­nant à 344 m. Quelques sentes de bergers sillon­nent les pentes du Monte Stavu, permettant d’atteindre les bergeries et les chapelles perdues dans le maquis, comme celle de Sont’ Erosmo (à l’altitude d’environ 520 m), située près d’une fontaine au bord du ruisseau de Canorinca. On peut aussi parcourir les terrasses étagées au-dessus du village.

Nonza

mercredi 23 février 2011

Au-dessous du Monte Stavu, un à-pic noir qui se détacbe de la montagne retient les maisons et les jardins de Nonzo. Les moisons de maître coif­fées de « teghje » bleu gris tavelées de lichens oronges, sont revêtues ici des teintes ocres et roses typiques du cop Corse, et réchouffent le pay­sage. La tour de Paoli (167 m) qui rem­place l’ancienne forteresse rosée par Gênes en 1487, n’est pas génoise. Caractérisée par ses trois échou-guettes, elle a servi en 1 768 au capitaine paoliste Casella soutenant un siège contre les 1 200 soldats de Marbeuf venus faire respecter le traité de Versailles (15 moi 1768) qui cédait à la Fronce les droits de Gênes sur lo Corse. De lo tour, on découvre le golfe de Saint-Florent, la Balagne, le massif du Cinto et, plus près, la baie et les toits de Nonza. Un escalier de schiste de 154 marchés descend pormi les terrasses plontées de vergers jusqu’aux ruines de la marine de Nonzo. La fontaine Sainte-Julie (ou « fontaine des mamelles ») ne manquera pos d’ar­rêter le promeneur : la légende raconte qu’une esclave chrétienne, Julie, enlevée por le gouverneur romoin r) son maître corthoginois de passage à Nonzo, refusa de céder oux ovonces du Romoin qui lui fit couper les seins. La vaste plage à laquelle on oboutit est de couleur grise : ce sont les galets de schiste amionfifère, rési­dus de l’usine d’amiante de Canari, qui, déversés sur la plage, la colo­rent ainsi.

Plage
Gronde plage de galets gris amiontifères. Promenade A pied Salade dons les rues de Nonza et montée jusqu’à la tour pour lo vue. De la route de Pino, descendre por l’escalier vers la marine et la fontaine Saint-Julie. Découverte de lo chapelle Sonta-Mario ô l’est de la D 80. Le sentier débute ou homeau qui fait pratiquement face à la fontaine Soint-Julie (2 h). Visite des ruines de l’oncien couvent San Froncesco di Nonzo au milieu des terrasses jardinées sur lo côte, ô partir d’un sentier qui débute au village et se dirige vers le sud. Vous pénétrerez dans l’église Sainte-Julie (XVIe siècle) au perron très équilibré, pour y découvrir un maître­autel en marqueterie de marbre (1694) provenant vraisemblablement de Toscane ou de Ligurie. Le Martyre de Sainte-Julie, placé au-dessus de l’autel, représente cette jeune hobitante de Nonza, en réolité crucifiée sous l’empereur Dioclétien en 303.

Manifestations
Fête de Sainte-Marie (soir du 15 août) : le villoge est illuminé pour le Poese in luce et ses habitants défilent, formant d’étonnonts tableaux vivants. Des rencontres culturelles ont lieu du 8 au 15 août.

Ogliastro – Marine d'Albo

mercredi 23 février 2011

La petite marine d’AIbo, gardée por une tour génoise en bon étot (un escalier permet d’accéder à lo porte) et encadrée de tamoris, reçoit sur ses galets vert cloir le ruisseau de Guadu. Por la plage, on peut accéder à la marine de Nonza, ou sud.