Archive de la catégorie ‘L’Ouest’

Nature à Ajaccio

mercredi 23 février 2011

Nature Superbe vue depuis la tour de lo Parata sur les îles Sanguinaires et particulièrement la principale, Mezzomare (elle aussi couronnée d’une tour et d’un phore oinsi que d’un ancien lazaret). Ces îles sont peuplées de végétaux du moquis comme les frankénies dont les feuilles, rouges en automne, s’accordent à la couleur pourpre des roches. Cistes de Montpellier, armoises arborescentes, nivéoles, arums et séneçons s’étalant en nappes, exhalent leurs senteurs fortes lorsqu’elles sont foulées par le promeneur.

Manifestations à Ajaccio

mercredi 23 février 2011

Manifestations Rencontres internationales de musique (juillet). Télébédéciné, festival gratuit destiné principalement oux jeunes (septembre). Rencontres européennes de plongée sous-marine. Le 23 juin : fête de lo Saint-Jean, feu sur la place du Diamant, puis cottège des Confrères de Saint-Jean-Baptiste et cérémonie des Compères et des Commères qui soutent au-dessus du feu en se jurant amitié et assistance.

Culture Ajaccio

mercredi 23 février 2011

Culture Le musée Fesch, 50, rue Fesch. Tél.: 95.21.48.17. Ouvert tous les jours de 9 h 30 à 12 h et de 15 h à 19 h. Il présente, dans sa galerie, une collection couvrant cinq siècles de peinture italienne. Ce musée est situé au sein du palais Fesch qui abrite également la bibliothèque municipale et la chapelle impériale. Celle-ci conserve les cendres des parents de Napoléon, son neveu Charles-Lucien ainsi que du cardinal Fesch lui-même, oncle de l’empereur et disgracié. Maison Bonaparte : visite de la maison natale de l’Empereur, modifiée en 1798 par sa mère Letizia. Rue Saint-Charles. Tél.: 95.21.43.89. Ouvert tous les jours de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Salon napoléonien de l’Hôtel-de-Ville. Des souvenirs concernant la famille impériole ainsi que des objets lui ayant appartenu y sont exposés. Hôtel de ville. Ouvert tous les jours de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Musée d’Histoire corse « A Bandera », 1, rue du Général-Lévie. Ce musée, qui couvre toute l’histoire de l’île (de la préhistoire à la Seconde Guerre mondiale), consacre l’une de ses salles à la marine et oux razzias sarrasines. On y découvre de belles maquettes de navires anciens. Tél. : 95.51.07.34. Ouvert tous les jours de 10 h ô 12 h et de 15 h à 19 h (hors saison jusqu’à 18 h). Musée du Capitellu, 18 boulevard Donielle-Casanova. L’histoire d’Ajaccio depuis so fondotion par Gênes. Ouvert du 15 mars au 15 octobre.

Promenade à Ajaccio

mercredi 23 février 2011

A pied La cathédrale baroque de la fin du XVIe siècle remplace une église qui se trouvait à l’emplacement des fossés. Elle est surmontée d’un dôme impressionnent, alors que sa façade est assez simple. Un maître-autel avec retable offert par l’une des sœurs de Napoléon, Eliso, provient de Lucques. Lo chapelle de la Vierge de la Miséricorde présente des sculptures de Garibaldi Solari, architecte génois, ainsi qu’un très beau retable incrusté de marbre encadrant la statue de la Vierge. Lo chapelle de la Madonna del Pianto est ornée d’une toile de Delacroix : La Vierge du Sacré-Cœur, tandis que celle de la Madonna del Rosario est entourée d’une balustrade de marbre rose et aurait accueilli le tombeau des Bonaparte. Mais la chapelle la plus ancienne dont le retable représente Jésus-Christ encadré de deux apôtres et date de 1599, est celle du Corpo di Cristo. Promenade du parking de la Parafa à la Cala di Reta, en suivant le sentier balisé qui se poursuit dans le maquis le long de la côte vers la plage Saint-Antoine et l’anse de la Minaccia. La tombe de Tino Rossi, natif du Borgo d’Ajaccio, se trouve ou cimetière de lo ville tandis que sa villa jouxte la route des Songuinaires. Sentier des crêtes au-dessus de lo côte des Songuinaires, du haut du quartier des étrangers jusqu’à Vignola. L’un des itinéraires « Mare a Mare » part d’Ajaccio et rejoint Ghisonaccia. Parc naturel régional de lo Corse, rue du Général-Fiorella. Tél. 95.21.56.54. Itinéraires de randonnées, guides sur le GR20. ASPTT-Section Montagne, 22, boule­vard Paoli. Tél. : 95.22.09.86. « Muntagne Corse en liberté ». Randonnées accompagnées.

A vélo « Vivre la Corse en vélo ».

A cheval Centre de randonnées équestres de Saint-Georges, domoine de Campiccioli, route de Vigna Piana. Tél. : 95.25.34.83. ARTEC, immeuble Le Rallye, avenue Noël-Franchini. Tél. : 95.29.42.00. Randonnées à cheval en montagne. Ligue équestre corse, propriété Grisetfi, route de Vittulo. Les Ecuries de Prunelli. Poney-club.

En bateau

Compagnie des promenades en mer, quai de la Citadelle. Tél. : 95.23.23.38. Des excursions quotidiennes l’été, organisées à partir de la ville, permettent d’aborder Mezzomore, les îles Sanguinaires, Scandola, de découvrir le golfe de Porto et l’anse de Tizzano {au sud du golfe de Volinco) et de se rendre à Porticcio. Des excursions hebdomadaires rallient Girolata ou Propriano et Bonifacio.

Nautisme à Ajaccio

mercredi 23 février 2011

Nautisme Club de plongée de Nouvelles Frontières « Les Calanques ». Tél.: 95.52.09.37. Ce club propose en outre pour les clients de l’hôtel, sa base de voile ainsi que des excursions, du tennis, du ski nautique et du parachute ascensionnel. Les Dauphins, route des Sanguinaires, plage de Barbicaja. Tél.: 95.52.07.78-95.52.01.46. Centre de sports et de loisirs, planche à voile, conoë-kayak, paropente. Location et vente de planches à voile et de kayaks. Ligue corse de voile, port de la Citadelle.

Plaisance à Ajaccio

mercredi 23 février 2011

Plaisance Au pied des remparts, la jetée de la Citadelle obrite les quatre pontons du port de plaisance Tino-Rossi qui dispose de 250 postes dont une soixontaine pour les navires de passage. Eou potable, électricité et distribution de carburant. Réparations sommaires : Artisans de la ville. Bureau du port. Tél.: 95.51.21.80. Plus au nord, le port de plaisance de l’Amirauté occupant le bassin des Cannes offre 800 places sur ponton ou à quai. Eau potoble, électricité, distribution de carburant, élévateur mobile et cales de hologe. Réparations sommaires : Artisans de la ville. Bureou du port.

Plages à Ajaccio

mercredi 23 février 2011

Plages Baignades surveillées :
– plage du Ricanto, le long de l’aéroport;
– plage du Quartier des étrangers;
– plage de l’Ariadne, le long de la route des Sanguinaires;
– plage de Vignola, non loin de la pointe de la Parata;
– plage de Minaccia, derrière la pointe de la Parata, accessible par la route de Vignola et à pied pat le sentier des douaniers, depuis le parking des Sanguinaires. D’autres plages et de petites criques se succèdent, de la ville jusqu’où Capo di Feno au nord-ouest.

Ajaccio

mercredi 23 février 2011

Comme un grand coquillage posé au fond du golfe dissymétrique d’Ajac­cio, la ville se déploie autour de son centre historique fiché dans les flancs de la montogne sur la rive droite du Gravona. La plaine où se trouve l’aéroport est formée, guant ô elle, par l’embouchure du fleuve. Couleur de sang, ainsi que leur nom l’évoque, les îles Sanguinaires créent un chapelet qui ferme le golfe ou nord, à l’extrémité du massif montagneux aboutissant à la Punta de la Parafa et à so tour génoise. Elles font écho dans la mer au rocher des Gozzi qui surplombe lo ville de sa silhouette rouge. L’existence d’un peuplement à Ajac-cio est établie depuis l’Antiquité. La ville, simple bourg durant le Moyen Age, devient une colonie génoise à la fin du XIIIe siècle. La position inté­ressante du golfe ô mi-chemin entre Bonifacio et Calvi ne manque pas, alors, de retenir les nouveaux occu­pants génois. Afin de consolider cette place, tout juste surveillée por le castel Lombardo qui permet la protection de la communauté d’agri­culteurs, de nobles Génois y font édifier, en 1492, un castello défe sif sur le promontoire de la Punta de Lectia. Ceci dans le but de protéger la future colonie d’une centaine de familles ligutes dont les ancêtres de Napoléon, les Buonaparte et les Ramolino, font pottie. Les remparts, renforçant ce disposi­tif stratégique, apparaissent au début du XVIe siècle. Ils entourent la cité et la citadelle qui est encore for­tifiée par le maréchal de Thermes pendant la brève occupation fran­çaise de 1 553 à 1559. C’est ainsi que lo tour du Diamant (détruite sous Bonaparte), celles du Revelan et de l’Etendard, les fossés creusés entre la ville et le fort, et les diffé­rentes courtines achèvent de dessi­ner lo silhouette actuelle de lo cita­delle caractérisée por ses deux fronts bastionnés. Les Corses, non prévus dans l’ordon­nancement initial de lo ville et long­temps exclus de sa gestion (jus­qu’au XVIIIe siècle), s’y installent peu à peu, notamment quelques grandes familles du sud à partir du XVIe siècle, après la prise de la ville par Sampiero Corso. Les paesani, dont les territoires de transhumance sont intettompus par les jardins des colons, investissent pour leur port le faubourg « U Botgu » s’étendont hors les muts, et dont le nom est doréna­vant attaché à la tue du Catdinal-Fesch, l’oncle de Napoléon. Mais c’est justement l’omniprésence de Napoléon et des Bonaparte qui fait d’Ajaccio une ville-mémoire, tournée presqu’exclusivement vers cette facette de son passé. Noms de rues, sculptures, hôtels-musées, enseignes, et même une grotte sont autant d’éléments qui évoquent cette famille, pourtant combattue par certains Corses partisans de l’indépendance et ralliés à Paoli, olors que les Bonaparte adoptent assez vite le « parti français ». C’est d’ailleurs cette adhésion à la France qui donne l’occasion à Bonaparte de s’illustrer militairement, d’abord en Sardaigne puis dans toute l’Europe lors de la Révolution, et lui permet­tra son ascension fulgurante. Ajaccio est constituée de trois quar­tiers principaux : la vieille ville génoise au pied de la citadelle, le faubourg, et le quartier des étran­gers qui s’étend à l’ouest et où l’on trouve la chapelle des Grecs réfugiés à Ajaccio après avoir quitté Poomia. La nouvelle ville se compose de quelques groupes d’immeubles, plus ou moins bien implantés dans le site, qui se sont approprié la plaine ainsi que les pentes à l’arrière de la vieille ville, ajoutant aux tons octes de celle-ci des notes de couleurs variées. Disséminés, ne formant pos de véritables quartiers, ils entaillent la montagne de leuts silhouettes iso­lées.

Forte de son port, le premier de l’île, et de son aéroport, Ajaccio est une ville économiquement prospère, comme au siècle dernier où le com­merce et la pêche ou corail battaient leur plein. Cet essor a nettement commencé au début du XVIIIe siècle. A cette époque, le commissaire des provinces de PAu-delà des monts », basé à Ajaccio, reçoit autont de pou­voirs que celui de Bastio. Le décou­page de l’île en deux déportements dont Ajoccio est l’un des chefs-lieux renforce cette dynamique. La cathé­drale ainsi que l’assemblée régio­nale de Corse qui siège dans l’ancien Grand-Hôtel Continental témoignent de l’importance de la cité.

De nos jours, l’activité touristique y trouve aussi son compte, grâce ou chapelet de plages qui marquent la côte, des Sanguinaires jusqu’à la Punta de lo Porata et au-delà, contrebalançont la grande plage du Ricanto à l’est bordée pat l’aéro­port. De multiples activités de loi­sirs, du casino dominant la plage de Saint-François (dans le quartier des étrangers) à l’escalade (pointe de la Parafa) en passant par lo plaisance, sont offertes aux vacanciers de pas­sage à Ajaccio.

Appielto – Alata

mercredi 23 février 2011

Nichés au creux des montagnes qui forment un amphithéâtre autour d’Ajoccio, ces deux villages n’en possèdent pas moins tous les val­lons qui plongent vers le golfe de Lava et sa belle plage desservie par la D 181. De nombreux hameaux se partagent le territoire avec les lotis­sements dont les occupants sont Ajocciens ou vacanciers. Apietto, composé de trois hameaux s’étageont sur les pentes granitiques de la Punta Son Sisto, a été le siège des comtes de la Cinotca dont le château est en ruine. A partir du vil­lage, quelques sentiers permettent de partir à l’ascension difficile du rocher Gozzi d’où lo vue sur le golfe d’Ajaccio est unique. Ce mont, dont les couleurs variant du rouge au pourpre s’imposent comme toile de fond à lo ville d’Ajaccio, a servi de motif d’inspiration à de nombreux artistes. Au pied de la Punta Pozzo di Borgo (cousins des Buonaparte) se trouve Les Milelli, résidence de campagne de la famille Bonaparte dans laquelle Lefizia, la mère de Napo­léon, s’est réfugiée en 1 793 pour échapper aux Paolistes. Cette pro­priété, sise à Alata, accueille doré­navant un musée des Arts et Tradi­tions populaires. Le châteou de la Punta, demeure des Pozzo di Borgo, a été construit avec les pierres numérotées du pavillon Bullant des Tuileries, entre 1886 et 1891. Il est dû oux fils et petit-fils de Carlo Andréa Pozzo di Borgo, l’adversaire de Napoléon, conseiller du tsar de Russie et né en 1 764 à Alata. Détruit par un incen­die, le château n’est malheureuse­ment pas ouvert à la visite.

Calcatoggio

mercredi 23 février 2011

La Punta di Palmentoju étrangement symétrique à celle de Capoglio, est dominée pat la tour d’Ancone et prolongée à perte de vue por quelques îlots. Elle clôt le golfe de Liscia et protège ainsi la grande plage de Stognone ou sud de la baie. Celle-ci, malgré de belles dimensions, est gâtée par la présence d’un hôtel assez massif qui en occupe le centre. Situé à 400 m d’altitude sur les contreforts sud de la chaîne monta­gneuse séparant la Cinarca du golfe d’Ajaccio, le bourg de Calcafoggio permet au visiteur de découvrir aussi bien le golfe de Sagone que son orrière-pays. Planté de vergers comme les outres villages de la Cinarca, Calcatoggio possède, outre la plage de Stagnone, une vaste côte tocheuse ponctuée de petites calas et limitée pat lo marine de Sal-vatica juste avant la Punta Parro-giola. Celle-ci marque la limite entre le golfe de Sagone et celui de Lava. Club de plongée de Nouvelles frontières, « le Grand Bleu ». Voile, tennis, ski nautique, parachute ascensionnel et garderie.